| 
                                        
                                         ► Expositions personnelles ► Expositions collectives ► Ménerbes 2008 
► in memoriam Gérard Drouillet ► Ménerbes 2011 
  
  
Né le 8 Février 1946 à Marseille, Gérard Drouillet étudie la céramique, de 1963 à 1968 aux Beaux-Arts d’Aix-en-Provence où il aura comme professeur Mademoiselle de Terris, elle-même élève de Madame Décaris, comme Amado et Ben Lisa. Il se dirigera d’abord vers la peinture, sans jamais quitter le monde de la céramique. 
Au début des années 70, il s’installe dans l’Est de la France, puis en Suisse Alémanique, où il découvre les œuvres des expressionnistes ce qui l’amène à pratiquer une écriture sans concession. Il s’adonne alors à une peinture empreinte de dureté avant de faire la rencontre du peintre Sidney Shapiro qui lui révèle les grandes figures de l’art américain de l’après-guerre. 
En 1980, il revient vivre en Provence et s’installe à Eygalières, près de ses amis Louis Pons et Mario Prassinos. Dès lors, ses tableaux délivrent une couleur plus franche, bien que la palette se restreigne à quelques tonalités mettant en valeur des formes symboliques et des figures tutélaires. 
La passion de la terre l’appelle à nouveau. 
La pratique de la terre occupe toujours une place prépondérante dans son œuvre, qu’il façonne des pièces décoratives traditionnelles enrichies de reliefs et de formes inventives ou qu’il moule dans du plâtre des symboliques-feuille, étoile, coloquinte, spirale avec flèche, conversation tête et cœur, diable, œufs, chien, - qui sont ensuite estampées. Sa maîtrise technique l’amène à réaliser des sculptures en terre chamottée qu’il orne de dessins à l’oxyde ou de glaçures. Ses nombreux séjours en Corse ouvrent la voie à une nouvelle période où semble s’établir une relation première entre l’être, l’animal et le végétal. Il y puise en effet une nouvelle énergie au contact de ses proches, de la mer et de la lumière azuréenne. 
Il crée en Corse le Chien l’année de la mort de sa mère en 1995, le chien qui est de toutes les civilisations, le lien avec l’au-delà dans la symbolique romaine. 
En 1996 il crée la Chienne pour former le couple. 
De 1996 à 2001 il travaille dans l’atelier des Buffile à Aix-en Provence, lieu intense et traditionnel, qui porte avec lui toute l’histoire de la céramique aixoise. 
Toute sa démarche artistique est connotée d’un réel contenu spirituel. La constante référence a des symboles, des écritures méditerranéennes que l’on doit lire ou regarder, se confronte aux éléments fondamentaux eau/ terre/ feu/ air. 
Le choix des couleurs remonte à l’Antiquité: le gris, le noir, le blanc, l’ocre. 
Le blanc pur et létal, blanc du deuil et du silence, absolu du blanc, originel, neige  
éternel, blanc des masques et des mots, des neiges éternels. Noir ébène, corps noir, continent noir, profondeur et sagesse d’un soleil noir. Pour cette exposition, il crée quelques pièces d’un rouge puissant et provocateur. 
Gérard Drouillet se sert de la terre chamottée puis l’émaille de noirs puissants ou du dessin à l’oxyde sous couverte. Qu’ils s’agissent de bols, de grands plats, ces objets deviennent vite des pièces uniques au décor élaboré où la peinture investit la forme. Il travaille plus comme en peinture, aimant finir avec ses mains, ses doigts enfonçant la terre, lui donnant l’ultime couleur, l'ultime dimension. Il n’y a pas que l’outil qui transcende l’œuvre, son travail est aussi physique. 
Après cette période de mise en place, Gérard Drouillet éprouve un besoin de sur dimension.  
Ses préoccupations actuelles se portent sur la possibilité de réaliser des œuvres  
monumentales avec un four lui permettant d’entreprendre des muraux et des objets de grande dimension. Le propos devient plus monumental, plus architectural. 
Ainsi depuis 2003, il effectue de nouvelles recherches chez les Bareff à Tulette (Drôme provençale). Le four à gaz de 1,50 mètre sur 1,80 mètre lui permet avec son complice Guy Bareff d’essayer avec des cuissons à 1 000 degrés des plats démesurés, des vases sculpturaux, pièces uniques sorties de son imagination, réminiscence des céramiques antiques. 
Son seul et unique problème est d’arriver à transformer l’œuvre picturale en céramique, de détacher de la toile les symboles et de les réintégrer sur une nouvelle forme en un nouveau graphisme. 
L’urgence et la pression de l’expression donnent lieu à plusieurs modes et techniques simultanées: pas de dessins préparatoires, la rapidité dans le geste instinctif donne de l’intensité à la créativité. Toutes les œuvres de Gérard Drouillet sont des pièces uniques. 
Pierre Passebon a su recréer dans l’espace de la Galerie du Passage le monde intérieur de l’artiste, qui prend ainsi possession de l’espace et du mur. Ses céramiques sont exposées au milieu de ses derniers dessins et de quelques une de ses toiles. 
La céramique de Gérard Drouillet nécessite un déchiffrement et l’œil ne doit pas s’arrêter sur une simple image séduisante et décorative. Produit d’une recherche élaborée dont l’art est de s’effacer devant la simplicité, de détourner l’usage décoratif au profit de l’usage symbolique, toutes ces œuvres sont chargées du poids de la force de l'histoire et du temps. 
Gérard Drouillet nous à quitté le 25 juin 2011 à l'âge de 65 ans. 
  
  
__________ 
  
  
 
Pour Drouillet 
 
- Notre ami Gérard nous a quitté 
- Trop vite, trop tôt, trop douloureusement 
- Il a rejoint le trop vaste pays du silence 
- Ses carnets de dessins quotidiens se sont fermés, noires couvertures 
- Maintenant, ses toiles nombreuses, fortes, brutales et subtiles nous parlerons longtemps 
- 3 chiens de céramique gardent le souvenir pour chacun de nous 
  Malgré le Mistral qui emporte tout 
 
Louis Pons, Août 2011 
  
  
__________ 
 
  
  
 
In memoriam Gérard Drouillet 
  
            Gérard   Drouillet nous a quittés samedi 25 juin 2011. Après transfert depuis  sa  maison d'Eygalières, ses obsèques se sont déroulées au cimetière du   Tholonet, dans l'après-midi du mardi 28 juin. La soudaineté de son   départ oblige à repenser la courbe inattendue de son destin, l'étonnant   maelstrom des travaux qu'il avait superbement orchestrés. 
Gérard  Drouillet fut d'abord et avant tout peintre et dessinateur. Pendant les dix  dernières années de son parcours, les arts de la terre, la  céramique  et la sculpture prirent une place de plus en plus importante. 
Il était né le 8 février 1946 à Marseille, son premier logis  se situait  près de l'Anse du Prophète. Le château de Meyrargues où  vivait sa mère,  quelque chose d'irréparable - un accident d'automobile,  le décès de son  frère et d'une partie de sa famille - et puis l'Ecole  des Beaux-Arts  d'Aix-en-Provence orientèrent ses choix les plus  profonds. Des  enseignants de grande exigence et de belle culture  achevèrent de lui  donner le goût de la rigueur et de la liberté. Non  loin de Vincent  Bioulès et de la graveuse Germaine Pratseval qui  étaient solidement  ancrés en modernité, il se souvenait volontiers  avoir suivi des cours de  personnages de plus anciennes obédiences, avec  les peintres Albert  Coste (1895-1985) et Renée Jullien ainsi qu'avec  la céramiste  Mademoiselle de Terris. Entre 1971 et 1979, un détour par  l'Alsace et la  Suisse Alémanique introduisit plusieurs basculements  dans son travail :  la découverte de l'art brut, la perception de  l'expressionnisme  allemand ou bien Mathius Grunenwald ouvrirent  d'audacieuses  explorations. Pour faire bref, on dira de son oeuvre  point du tout  normalisée qu'elle conjuguait, sans la moindre concession  à l'air du  temps, ses goûts très vifs pour la turbulence et la  magnificence. 
 
Son retour définitif dans le Sud s'effectua à Eygalières  voici plus de  trente ans, dans la compagnie de son proche ami,  l'antiquaire Bernard  Paul. Sa très forte énergie, son humour, ses  emportements et ses joies  l'éloignaient de toute demi-mesure. Le vaste  atelier avec de grandes  baies où il stockait ses travaux, la chambre  plus étroite où il  travaillait quotidiennement évoquaient immédiatement  une étrange  alliance de solitude et de convivialité. La proximité de  l'Isle sur  Sorgue et de Saint Rémy de Provence assura de riches  débouchés à ses  travaux : de nombreuses maisons sudistes abritent les  toiles que les  décorateurs et les antiquaires négociaient volontiers  pour lui. 
 
Ce grand marginal vivait à la fois frugalement et  fastueusement. Sa  curiosité et ses engouements n'avaient pas de  limites, il   collectionnait toutes sortes de talismans, des objets  d'art populaire,  des masques africains ou bien océaniques. Les  territoires des Alpilles  qu'il affectionnait ne ressemblaient jamais à  un dépliant d'office de  tourisme, il appréhendait joyeusement le  sillage de Mario Prassinos  (1916-1985) et les fréquents retours vers  Eygalières de son grand ami Louis Pons.   En juillet de chaque année, il donnait de grandes fêtes dans son   atelier ou bien dans une proche maison : en cette occasion, on   découvrait ses plus récents travaux ou bien les pièces de quelques-uns   de ses amis. De grands et généreux projets l'animaient pour son village   d'adoption. Gérard Drouillet voulait faire construire dans sa demeure   des fours, une manière d'atelier-exposition aurait relancé sur place les   travaux de créateurs de sa connivence. 
 
             Ses expositions furent fréquentes. On se souvient de ses  apparitions  chez l'antiquaire aixois Georges Morel, au Goethe Institut  de Marseille  ou bien à la galerie Malaval de Lyon. Genève, Paris,  Strasbourg, Sète,  Ménerbes, Michel Biehn et  l'espace Béchard à l'Isle  sur Sorgue,  Philippe Latourelle et le Centre Présence Van Gogh de Saint  Rémy de  Provence, des galeristes inventifs comme Yves Faurie et Pascal Lainé   accueillirent ses travaux. En juin 1996, rue des Marseillais, j'avais   réuni quelques-uns de ses moyens formats, des peintures et des dessins.   Pendant l'été de 1998, avec Jean-Jacques Ceccarelli   il avait eu joie à  montrer son travail à Bucarest. Sa première   rétrospective fut  impressionnante : elle fut programmée pendant l'été   2006 au musée Paul Valéry   de Sète. Gérard Drouillet avait soixante ans. Un matin de juillet, il   s'était spécialement déplacé depuis Eygalières pour me raconter son   périple et faire le parcours du musée en compagnie de trois de mes amis. 
La Corse fut souvent son lieu de retirement pendant les  récentes années.  Deux expositions de belle venue se déroulèrent en  avril 2009, chez  Pierre Passebon, au Passage Vero Dodat de Paris et  puis en  septembre-octobre 2010, en Alsace, dans les espaces de la  Fabrique  d'Hegenheim : Gérard envoyait toujours à ses amis,  avec  beaucoup de  fidélité et de professionnalisme, les catalogues qu'il  publiait. Voici  quelques années, un beau et très légitime projet  d'exposition brièvement  imaginé par le musée des Tapisseries d'Aix ne  fut malheureusement pas réalisé. Un hommage lui sera rendu en septembre  2011, à Ménerbes, chez  Pascal Lainé. On retrouvera des terres cuites  et des émaux issus de ses  travaux dans deux ateliers qu'il fréquenta  assidûment : tout d'abord à  Aix-en-Provence, l'Atelier Buffile  (1996-2001) ensuite chez les Bareff  qui sont domiciliés à Tulette dans  la Drôme, un lieu où prirent relief  de plus amples figurines, des  grands plats, des vases anthropomorphes et  de très insolites volumes  sculpturaux. 
 
Ses journées à Eygalières commençaient souvent par  l'intrépide exécution  matinale d'un dessin : les énormes liasses de ses  carnets de chaque  jour qu'il avait magnifiquement conservés renferment  le perpétuel  déferlement de ses thématiques, ses fréquentes hantises,  ses  déroutements et ses inlassables déchiffrements. Ce grand  condottiere  oeuvrait le plus souvent à plat sur la grande table de son  atelier. Il  envisageait avec prodigalité, par les quatre côtés de sa  toile, les  fragmentations, les balafres et les décentrements qu'il  articulait : un  maximum de désordre et d'accidents trouvait parmi ses  tableaux de quoi  s'organiser et se refonder, avec risque et souplesse. 
 
La virulence de ses sensations, ses frayeurs, ses joies et  ses  ébranlements n'empêchaient pas que tout parvienne à se catalyser  sur ses  toiles avec beaucoup d'ombres, de lumières et de musicalité. On   reconnaissait aisément son écriture et ses leit-motivs. Des masques   primitifs, un chien qui aboie, des formes de poissons, des visages   profilés, des feuilles, des coloquintes, des spirales et des amphores   surgissaient dans de grands accompagnements de couleur où dominaient   souvent des verts émeraudes, des pourpres, des jaunes et des ocres. Une   sorte d'avant-monde méditerranéen peuplé d'énigmes, d'aurores et   d'interdits, des genèses, des bestiaires et des escarpements que   l'histoire n'aurait pas oblitérés, toutes sortes de circulations, des   superpositions et des immanences, du tumulte et des transparences   énonçaient dans ses tableaux de très sauvages saveurs. 
 
Des amis aixois, les Merville, m'avaient finement guidé pour  mieux  appréhender son oeuvre et son atelier, pendant la fin des années   quatre-vingt. Je me souviens de l'un de ses passages en juillet 2006,  il  fit dans ma galerie l'achat d'un tableau de Vincent Bioulès de la  série  de L'Atelier gris de Cézanne, un petit format qu'il avait jouxté à  un  plus grande toile de son professeur d'autrefois qui représentait un   rivage du Languedoc : quelques menues silhouettes, des vagues et le   souffle de la mer, avec en contrepoints de grands bâtiments dont   l'architecture de villégiature pouvait évoquer Edward Hopper. 
 
Voici  plusieurs années, je l'avais croisé une ultime fois  dans la compagnie de  Bernard Paul. Nous devisions en bordure de route  depuis la terrasse  d'un café, ce bref répit fut sobrement merveilleux.  Gérard Drouillet et  Bernard Paul, pendant une matinée sans foule de  Toussaint, dans la  lumière aigûe d'une belle arrière-saison, étaient  venus se recueillir  auprès de la tombe familiale du cimetière du  Tholonet. Voici qu'à  présent, et comme il l'avait toujours voulu, son  corps repose tout près  du moulin et de la courte montée qui conduisent  vers l'enclos où sont  inhumés Léo Marchutz, André et Rose Masson   ainsi que Georges Duby. Jusqu'au terme, depuis le début de ses   chimiothérapies en septembre 2010, Gérard Drouillet s'est montré   courageux. Frédéric est le prénom du compagnon qui l'assista dans ses   derniers instants. 
 
Alain Paire, Choses lues, choses vues, 27 Juin 2011 
 
Reproduit dans la plupart de ses catalogues, le meilleur  texte consacré à  Gérard Drouillet reste celui qu'avait composé Louis  Pons. Pons était  présent lors des funérailles. Drouillet pouvait à ses  yeux ressembler à  un "lutteur japonais" : "le combat se joue en finesse  à la surface de la  toile" / "la partie se joue à quitte ou double à  chaque fois". Il  évoquait Eygalières, "le village bagué d'un cercle  magique ... Ce pays  où tout brûle et où tout est emporté par le vent".  Son texte est repris  dans le recueil "Portraits de peintres" , où il  est aussi question de Jo  Berto, de Jean Amado, de François Ozenda et de  Françis Limérat. Edité  en 2004 à Montpellier par Fata Morgana. 
   
 
   
 __________ 
  
  
 
Voyages… 
 
La peinture et la sculpture dans nos assiettes, à ras bord les poissons de la Méditerranée, DROUILLET, au comble du bonheur, partage les saveurs. Sucrées, couleur nougat de Sault et des meringues, les sculptures laiteuses de DROUILLET sont autant de friandises qu’Elie nous  choisit un jour de gourmandises en abondance, lui qui crie haut ne pas aimer. 
Et en Sicile à NOTO, la flamboyance des putti au bord des toits, les bouches noires, avides dans les yeux du peintre, obsédantes et coulantes de miel lui donnent soif et faim d’eau de mer, à celui-là, faim de nourritures terrestres et tripailles à Ortigia, “la caille”, volatile ; comme autant d’oreilles de Dionysos à Syracuse qui surveillent la parole du prisonnier pour lutter contre l’ennemi, le peintre s’identifie. 
On a été servi dans les voyages à la table italienne; Rome, tous les CARAVAGE, LE BERNIN au grand complet, en ordre de marche, nous font envie, nous mettent l’eau à la bouche. Nous sommes comblés avec l’artiste. 
Ça fait déjà deux ans l’Italie, non? Le cou de poulet au Cibreo et les tripes…? Retour aux sources de l’enfance à Florence pour les hommes. 
Ici, aux « Cinque Terre » aux contours acérés, creusés dans la pierre abrupte et vertigineuse, les « Cinque Terre » aux couleurs d’amandes, de noix, d’olives, de citrons, de cédrats et de vignes, et aussi les symboles de la civilisation antique à la chaleur exotique et luxuriante, le dessin inquiétant, démoniaque, et la couleur de DROUILLET s’y concentrent. 
L’oeuvre de GERARD DROUILLET, n’est-ce pas tout cela? 
Hélène GARREL (pour l'exposition de Ménerbes en 2008) 
  
  
__________ 
 
  
  
 
Expositions personnelles : 
  
    
        
            | 1969 | 
            Festival d’Aix-en-Provence, France 
             | 
         
        
            | 1970 | 
            Château de Meyrargues, France | 
         
        
            1971  
             | 
            Galerie Jacob, Bâle, Suisse 
             | 
         
        
            1972   
             | 
            Festival d’Avignon, France | 
         
        
            | 1973 | 
            Galerie Bernard Paul, Eygalières, France | 
         
        
            1974  
             | 
            Goethe-Institut, Marseille, France | 
         
        
            | 1975 | 
            Galerie Bernard Paul, Eygalières, France | 
         
        
            1976   
             | 
            Triptyque de la Chapelle de Serruelles, France | 
         
        
            1977  
             | 
            Galerie Malaval, Lyon, France | 
         
        
            1986  
             | 
            Galerie Georges de Geoffroy, Genève, Suisse 
             | 
         
        
            1990  
             | 
            Galerie Beau Lézard Sud, Sète, France | 
         
        
            |   | 
            Salon de Mars, Galerie Alain et Gérard, Paris, France | 
         
        
            | 1991 | 
            Galerie Malaval, Lyon, France | 
         
        
            |   | 
            Galerie Alain et Gérard, Paris, France | 
         
        
            1992  
             | 
            Centre Présence Van Gogh, Saint-Rémy-de-Provence, France | 
         
        
            1993  
             | 
            « 30 ans de peinture », Atelier d'Eygalières, France | 
         
        
            | 1994 | 
            « Mythologie », Galerie Nina Borowski, Paris, France | 
         
        
            1995  
             | 
            Galerie Beau Lézard Sud, Sète, France | 
         
        
            | 1996 | 
            Centre Présence Van Gogh, Saint-Rémy-de-Provence, France | 
         
        
            1997  
             | 
            Galerie Alain Paire, Aix-en-Provence, France | 
         
        
            | 1998 | 
            « Céramiques », Galerie Bernard Paul, Eygalières, France | 
         
        
            |   | 
            St’art 97, Strasbourg, France | 
         
        
            | 1999 | 
            Galerie Yves Faurie, Sète, France | 
         
        
            |   | 
            Club Pernod, Marseille, France | 
         
        
            |   | 
            Musée Hébert, La Tronche, Grenoble, France | 
         
        
            | 2001 | 
            Hôtel du Département, Bastia, France | 
         
        
            |   | 
            « Céramiques », Galerie Bernard Paul, Eygalières, France | 
         
        
            | 2002 | 
            Espace Croix Baragnon, Toulouse, France | 
         
        
            | 2003 | 
            Mas de la Dame, Les Baux-de-Provence, France | 
         
        
            | 2004 | 
            ARTéNIM, Galerie Yves Faurie, Nîmes, France | 
         
        
            | 2006 | 
            Rétrospective, Musée Paul Valery, Sète, France | 
         
        
            | 2007 | 
            Centre Présence Van Gogh, Saint-Rémy-de-Provence, France | 
         
        
            2008 
             | 
            Galerie Pascal Lainé, Ménerbes, France | 
         
        
            |   | 
            Maison Roque, Eygalières, France | 
         
        
            | 2009 | 
            Galerie du Passage, Pierre Passebon, Paris, France | 
         
        
            | 2010 | 
            FABRIKculture centre d'art, Hégenheim, France | 
         
        
            | 2011 | 
            « Hommage à Gérard Drouillet », Galerie Pascal Lainé, Ménerbes, France | 
         
    
 
  
  
 
  
__________ 
 
  
  
 
Expositions collectives :  
 
 
    
        
            | 1965 | 
            Ecole des Beaux Arts d’Aix-en-Provence, Stuttgart, Allemagne | 
         
        
            | 1975 | 
            « 9 neufs », Mulhouse, France | 
         
        
            | 1977 | 
            Art 8’77, Bâle, Suisse | 
         
        
            | 1981 | 
            7ème Biennale de la jeune peinture, Les Ponchettes, Nice, France | 
         
        
            | 1983 | 
            Axe art actuel, Toulouse, France | 
         
        
            | 1984 | 
            La Malmaison, Cannes, France | 
         
        
            |   | 
            A.R.C.O., Madrid, Espagne | 
         
        
            | 1985 | 
            « Dessins dans la ville », Musées de Marseille, France | 
         
        
            | 1986 | 
            Festival d’Art contemporain, Clermont-Ferrand, France | 
         
        
            | 1987 | 
            Masques d’artistes, Cannes, Chambéry, Chartres, France | 
         
        
            |   | 
            Art jonction internationale, Nice, France | 
         
        
            |   | 
            1ère Foire d’Art contemporain, Rileux-la-Pape, France | 
         
        
            | 1989 | 
            1ère Biennale internationale « humour et révolution », Cannes, France | 
         
        
            |   | 
            Musée de Gérone, Espagne | 
         
        
            | 1991 | 
            « La ganda », Générik Vapeur, Marseille, France | 
         
        
            |   | 
            « Artistiques 92 », 2ème Biennale des jeunes créateurs, Toulouse, France | 
         
        
            | 1993  | 
            « Le Globe », Galerie Lézard d’Ailleurs, Saint-Rémy-de-Provence, France | 
         
        
            | 1994 | 
            « Les déjeuners sur l’herbe », Sète, Paris, France | 
         
        
            |   | 
            « Le cirque », Galerie Lézard d’Ailleurs, Saint-Rémy-de-Provence, France | 
         
        
            | 1995 | 
            « L’écriture », Galerie Lézard d’Ailleurs, Saint-Rémy-de-Provence, France | 
         
        
            |   | 
            « Tendances 95 », Musée Hébert , La Tronche, Grenoble, France | 
         
        
            | 1996 | 
            Galerie Alain Paire, Aix-en-Provence, France | 
         
        
            | 1997 | 
            « Les déjeuners sur l’herbe » Domaine de l’Hospitalet, Narbonne, France | 
         
        
            | 1998 | 
            « Exhibition de Fanny » Passage du Louvre, Avignon, France | 
         
        
            |   | 
            « France Sud-Roumanie », Galerie Appollo, Bucarest, Roumanie | 
         
        
            | 1999 | 
            10ème anniversaire du Centre Présence Van Gogh, Saint-Rémy-de-Provence, France | 
         
        
            | 2000 | 
            « Mythologies », Club Pernod, Bordeaux, France | 
         
        
            |   | 
            « D’un rivage à l’autre », Palais des Festivals, Cannes, France | 
         
        
            |   | 
            « Fables de la Fontaine », Université Américaine d’Aix-en-Provence, France | 
         
        
            | 2002  | 
            « Fables de la Fontaine », Centre d’Art, Université Américaine de Rome, Italie | 
         
        
            | 2003 | 
            « Fables de la Fontaine », Seattle, USA | 
         
        
            |   | 
            « 7 lieux, 7 matières », La Terre, Aubagne, France | 
         
        
            | 2004  | 
            « Céramiques », Atelier Buffile, Aix-en-Provence, France | 
         
        
            | 2005 | 
            « Autour de Cervantès », ARTéNÎM, Galerie Yves Faurie, Nîmes, France | 
         
        
            | 2006 | 
             « Autour de Cervantès », Le Théâtre Scène Nationale, Narbonne, La Rochelle, France | 
         
        
            |   | 
            « de Manguin à Baselitz », Centre d’Art Présence Van Gogh, Saint-Rémy-de-Provence, France | 
         
        
            | 2007 | 
            « 4 éléments pour 1 cube », Maison Roque, Eygalières, France | 
         
        
            |   | 
            « Don Quichotte », Palais des Congrès, Perpignan, France | 
         
        
            |   | 
            Design Art London, Galerie du Passage, Paris, France | 
         
        
            | 2008 | 
            « 2ème flâneries d’Art », Aix-en-Provence, France | 
         
        
            |   | 
            « Le corps, métamorphoses et apparitions », Musée Estrine, Saint-Rémy-de-Provence, France | 
         
        
            |   | 
            « 20 ans dart contemporain », Galerie Pascal Lainé, Ménerbes, France | 
         
        
            |   | 
            Design Art London, Galerie du Passage, Paris, France | 
         
        
            | 2009 | 
            Couverture pour la Centième Edition du Guide Michelin, Musée d’Orsay, Paris, France | 
         
        
            |   | 
            « Lignes Choisies », Galerie de l’Olympe, Perpignan, France | 
         
        
            |   | 
            « Alessandri - Drouillet », Maison Roque, Eygalières, France | 
         
        
            |   | 
            « Hommage aux peintres d’Eygalières 1950-1980 », Caland’Art 2009, Eygalières, France | 
         
        
            |   | 
            « 15 regards sur Guernica », Abbaye de Sylvacane, La Roque d’Anthéron, France | 
         
        
            | 2010 | 
            Les 10 week-ends de l'Art, Eglise Saint Laurent, Eygalières, France | 
         
        
            |   | 
            AP‘art, Festival International d’Art Contemporain, Musée Estrine, St-Rémy-de-Provence, France  | 
         
        
            | 2011 | 
            Week-ends de l'Art, Eglise Saint Laurent, Eygalières, France | 
         
    
 
 
 
 
 
 
 
  
  
 
  
  
                                     | 
                                    
                                        
                                     |