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Jerry Krellenstein est né à New York en 1925 et décédé en 2010 dans le Vaucluse

Lycée spécialisé (Hight School of Music and Art). Université de New York (M.F.A.). Il étudie la peinture avec Stuart Davids et William Baziotes.
Travaille la gravure avec Stanley William Hayter et la sculpture avec Ossip Zadkine. Vit en France depuis 1949, d’abords à Paris, et depuis 1974 dans les Alpes de Haute Provence puis dans le Vaucluse. Jerry Krellenstein a participé à de nombreux salons : (Comparaisons, Jeune Peinture…) et a exposé dans des galeries à Paris, New York, Genève (exposition personnelle à la Galerie Krugier en 1967). Son œuvre est représenté dans des collections privées à Londres, Paris, New York et Genève.

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Principales expositions :
 

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Hommage à Jerry Krellenstein

"Par la vivacité et la liberté du geste et de l’expression tu prends de l’expressionnisme abstrait le meilleur et tu sors de l’assèchement un peu raide de l’abstraction. Et, en même temps, tu te tiens à l’écart de la confusion qui guette bon nombre de peintres expressionnistes abstraits. Peut-être, cela te vient-il de tes maîtres, Stuart Davis et William Baziotes. Car on voit dans tes peintures passer à toute allure, même quand ils sont apparemment immobilisés, des têtes, des corps d’animaux, d’oiseaux, d’Ibis, d’Oies. Et quand on s’approche des humains, ils sont souvent dédoublés, le corps se séparant en couple désorganisant, comme des jumeaux étranges, au regard fixe et pénétrant, comme les Tweedledum et Tweedletee, sortis d’un rêve de Shakespeare. Ou bien, acrobates, ils jonglent avec eux-mêmes. Partout, on sent comme une vibration métamorphique, avec des tensions, des déplacements dans les formes elles-mêmes qui sont travaillées par des forces souterraines".

Philippe Mengue

Exposition du 18 au 25 octobre 2013 de 10h à 18h, Abbaye de Saint-Eusèbe à Saignon

► Vidéo de l'hommage à Jerry Krellenstein

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Thème, par exemple des "Oiseaux de la nuit" ... où il n'y a ni exhaustion dans la figuration, ni non plus dissolution dans l'abstraction lyrique, gestuelle. Au départ, et à l'arrivée, il y a comme une forme-sujet. C'est plus qu'un prétexte, une occasion extérieure, à une riche inventivité de formes et de couleurs, mais ce n'est pas non plus un modèle à imiter. La forme-sujet constitue un atome de puissance condensée, une nébuleuse embryonnaire où formes, tons, images ... se relance réciproquement. Le tableau n'est plus alors que le déploiement de cette force souterraine et énigmatique, comme nous le montrent, aujourd'hui, ces sortes de chimères à la Goya qui semblent traverser une nuit toute bruissante d'ailes (...)

Philippe Mengue (pour l'exposition de Gordes en 1992)

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"Malgré les différences de tempérament ou de culture, je vois en tout homme mon propre reflet.
L’animal lui, nous est nécessaire parce que, secret et à part, l’animal est l’autre".

Jerry Krelleinstein

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"L’expressionnisme propre à Krellenstein, solidaire du courant expressionniste américain dont-il a été formé, abolit la frontière abstrait/figuratif, et veut retrouver, depuis l’unité d’une forme vivante saisie dans sa spécificité, la puissance de la vie dans sa force de germination".

Philippe Mengue

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Les formes ne sont pas leur propre schéma, leur représentation dépouillée. Leur vie s'exerce dans un espace qui n'est pas le cadre abstrait de la géométrie ; Elle prends corps dans la matière, par les outils, aux mains d'hommes.

"Vie des formes"
Henri Focillon (pour l'exposition de Gordes en 1995)

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Colloque :

Art contemporain et pluralisme : nouvelles perspectives - Editions l'Harmattan, 1999 - Questions Contemporaines - ISBN 2-7384-8610-X